Quelle était votre stratégie RSE avant de contacter Sami ?

‍

‍La RSE est un sujet important pour le groupe EBRA depuis toujours, et fait partie intégrante de notre ADN.

‍

Notre comité RSE interne est dirigé directement par le COMEX, et tous nos directeurs industriels ont des objectifs annuels d’amélioration de notre impact environnemental et social.

Cette volonté d’améliorer constamment notre impact est également impulsée par notre actionnaire, groupe bancaire à mission très engagé sur ces enjeux.

C’est aussi cette volonté qui nous a donné envie d’aller plus loin que la politique RSE impulsée par notre groupe pour structurer une démarche propre à notre activité et à notre secteur.

‍

Ainsi EBRA est le premier groupe de la presse quotidienne régionale (PQR) à avoir obtenu le label RSE Positive Workplace 1 étoile en 2021, et pour l’ensemble du groupe et de ses filiales.

Pour continuer dans cette dynamique de progrès nous avons souhaité obtenir la 2ème étoile de cette certification, demandant la réalisation d’un bilan carbone complet incluant le scope 3.

‍

Aviez-vous déjà fait un bilan carbone ?

‍

Le groupe EBRA mesure et suit son BEGES (bilan carbone scope 1 & 2) depuis plus de 10 ans, notamment pour pouvoir l’intégrer au reporting carbone global de notre actionnaire et à sa déclaration de performances extra-financières (DPEF).

‍

Ce bilan carbone nous permettait déjà de définir et piloter des objectifs de réduction de nos consommations énergétiques.

‍

Calculer notre scope 3 était avant tout une démarche volontaire pour mesurer précisément les impacts carbone propres à notre secteur de la presse et définir des objectifs d’améliorations pour l’ensemble des entités.

‍

Pourquoi avoir choisi Sami ?

‍

Nous avons comparé différents prestataires, dont les principaux cabinets de conseil historiques.

‍

Nous avons retenu Sami à l’unanimité pour 3 raisons principales.

‍

D’abord l’agilité et la simplicité de l’approche, qui nous a permis d’aller vite et de gagner du temps sur la collecte des informations nécessaires. Les autres acteurs nous paraissaient trop établis pour avoir la flexibilité que nous cherchions et s’adapter à notre besoin.

‍

Ensuite la plateforme en ligne, qui nous permet de collaborer facilement avec tous les référents internes et de garder trace de tout notre historique.

‍

Et enfin l’accompagnement par notre expert dédié Alexis sur la réduction de nos émissions. C’est finalement le plus important, faire un bilan c’est une chose mais définir et mettre en place des actions concrètes est le plus important pour nous. Et la collaboration avec Alexis est précieuse pour ça, toujours à l’écoute et disponible pour nous aider à avancer.

‍

Le doute que nous avions était sur l'expérience et l’expertise de Sami, plateforme encore récente. La banque de données et le recul seront-ils suffisants ?

‍

Ce que j’ai compris aujourd’hui c’est que ce qui compte c’est avant tout la capacité du prestataire à suivre les référentiels sectoriels en constante évolution, ce que fait très bien Sami.

‍

Qu’avez-vous pensé de Sami ?

‍

La plateforme partagée est un vrai plus pour permettre de collaborer efficacement avec toutes les personnes impliquées chez nous, et pour centraliser toutes les informations.

Tout le monde comprend à quoi son travail contribue et comment cela fait avancer la démarche globale.

‍

L’expertise de Sami et la qualité de l’accompagnement ont permis simplement de s’adapter à notre secteur d’activité, indispensable pour fournir une mesure et des recommandations de réduction pertinentes.

De la collecte des données au format du coaching de réduction, tout a été adapté sur mesure pour notre besoin et Alexis a toujours été moteur de la démarche.

‍

La plateforme et les résultats présentés sont toujours simples, ludiques et pédagogiques.

Quand Sami est venu présenter les résultats de ce bilan au COMEX, il n’y a pas eu de questions. Pas parce que le sujet n’intéresse pas, mais parce que tout était fluide et compréhensible et ce même si c’était le premier bilan carbone qu’on leur présentait.

‍

Quels sont les principaux enseignements de votre bilan carbone ?

‍

‍

‍

Nous avions déjà une bonne idée de l’impact de nos activités, mais c’était impossible de le confirmer sans réaliser ce bilan carbone complet.

Le travail a aussi permis de comparer l’impact de nos différents pôles et de nos différentes entités entre elles.

‍

Les nombreux comparatifs fournis par Sami ont été très utiles pour nous comparer catégorie d’émission par catégorie d’émission à notre secteur d’activité, et de comprendre sur quels postes nous étions déjà bien avancés et sur lesquels nous avions encore du travail.

Nous avons identifié qu’un de nos fournisseurs industriel était très avancé dans sa démarche environnementale et que ses produits ont une empreinte carbone faible. Nous allons travailler à privilégier ce type de fournisseurs pour diminuer notre bilan carbone.

‍

Les résultats de notre bilan carbone nous ont permis aussi de prioriser nos actions pour cibler d’abord nos principaux postes d’émissions.

‍

Quelles sont les prochaines étapes avant l'année prochaine ?

‍

Nous avons commencé à travailler sur nos principaux postes d’émissions.

‍

Concernant nos achats nous avons mis en place une charte d’achats durables, demandant à nos fournisseurs de nous fournir leur bilan carbone et de s’engager à adopter des pratiques responsables.

A notre grand étonnement, l'accueil a été très favorable chez nos clients industriels, nous félicitant pour la démarche. Il s’agit maintenant de généraliser cette charte à tous nos achats.

Nous allons ensuite pouvoir privilégier les fournisseurs les plus engagés et ayant l’empreinte carbone la plus faible.

‍Une autre grande partie de notre plan d’action concerne les bâtiments et leur consommation énergétique.

‍

Avec la mise en place du travail flexible et du télétravail, nos locaux ne sont jamais occupés pleinement. Il est donc impératif pour nous de rationaliser notre parc immobilier, dans une logique carbone mais aussi économique.

Un plan d’action et des objectifs vont être définis pour chacune de nos entités, découlant des objectifs globaux.

‍

Nous sommes aussi le seul acteur de notre secteur à valoriser nos vieux papiers en travaillant avec un papetier directement. Ces papiers sont ainsi réemployés dans l’industrie papetière directement et pas dans le carton ou le bâtiment comme c’est la norme, plus intéressant financièrement mais contribuant selon nous à faire monter le prix du papier et les probabilités d’une pénurie.

‍