Pourquoi et comment monter en compétence sur le sujet carbone

Avec le réchauffement climatique, les entreprises sont confrontées à de nombreux risques physiques, de transition ou de responsabilité. Pour limiter ces nouveaux risques, le point de départ, c'est de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à leurs activités et ainsi limiter les dérèglements climatiques. Mais pour y parvenir, il est primordial de monter en compétence (et même de devenir incollable sur le sujet carbone) ! On vous explique pourquoi et surtout comment y arriver. 

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1. La baisse des émissions de gaz à effet de serre : une priorité pour limiter les nouveaux risques auxquels sont confrontées les entreprises. 

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Avec le réchauffement climatique, les entreprises sont confrontées à de nouvelles problématiques dans le cadre de leurs activités. Il existe plusieurs types de risques engendrés par la crise climatique : les risques physiques, les risques de transition et les risques de responsabilité. Petit tour d’horizon de ces nouveaux risques à intégrer au cœur même de votre stratégie globale. 

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• Les risques physiques

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Ce sont les risques liés aux impacts directs du changement climatique, ces risques sont les plus visibles. Parmi eux, on retrouve : 

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→ La hausse des températures et les vagues de chaleur engendrant notamment la dégradation de la santé des salariés, une baisse de la productivité et des pertes économiques.

→ Les sécheresses : elles sont plus nombreuses, vont se multiplier dans les prochaines décennies et affectent notamment la production agricole. 

→ Les inondations, qu’elles soient liées à des phénomènes de pluies extrêmes ou à la submersion marine (montée des eaux, recul du trait de côte etc.). De nombreuses activités économiques du littoral se trouvent menacées par ces risques (tourisme, activités portuaires, industries pétro-chimiques). 

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• Les risques de transition

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Ce sont les risques pour l’entreprise qui sont liés à la transition vers une économie bas-carbone. Ils comprennent : 

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→ Les risques réglementaires : l’augmentation programmée des prix du carbone et le renforcement des obligations de reporting par exemple (que nous détaillerons un peu plus bas), la réglementation dans certains secteurs économiques qui se durcit. 

→ Les risques de “marque employeur” : les salariés se détournent de plus en plus des entreprises qui n’agissent pas pour la transition bas-carbone. 

→ Le risque réputationnel : avec des pratiques telles que le name and shame, les entreprises les plus carbonées sont souvent pointées du doigt ce qui nuit gravement à leur réputation. 

→ Les risques de marché : ce sont les risques financiers liés à l’exposition de l’entreprise et les conséquences de la transition sur les différents acteurs présents sur le marché. Par exemple, le fait que certains consommateurs se détournent des produits les plus carbonés ou choisissent de consommer moins mais mieux. 

→ Les risques “technologiques” : des innovations plus efficientes et sobres en carbone émergent de plus en plus et les technologies non compatibles avec une économie bas-carbone deviennent caduques ce qui crée un risque “technologique” pour les entreprises. 

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• Les risques de responsabilité

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Cette catégorie recouvre les risques liés aux éventuels recours en justice contre les entreprises et les pertes financières associées. 

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Ces trois types de risques constituent des défis majeurs pour les entreprises. Afin de les limiter et d’assurer la pérennité de votre entreprise, il est nécessaire d’intégrer la question climatique et de la baisse des émissions de gaz à effet de serre au cœur même de votre stratégie globale. C’est pour cela que la question de la décarbonation occupe aujourd’hui un rôle central dans l’établissement d’une feuille de route et d’un plan d’action. 

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Pour aller plus loin sur la question des risques vous pouvez consulter notre article “Les risques climatiques : un défi majeur pour les entreprises” sur le blog Sami. 

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Au-delà de la volonté de limiter l’impact négatif de ces risques sur les activités d’une entreprise, il s’agit également d’une question éthique et d’un devoir moral. Les entreprises ont un rôle majeur à jouer pour répondre aux objectifs fixés par l’Accord de Paris de limiter la hausse de la température mondiale à +2° maximum et ainsi, faire leur part dans la lutte globale contre le réchauffement climatique. 

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2. Pourquoi est-ce indispensable de monter en compétence sur le sujet carbone ? 

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On l’a bien compris, pour gérer et limiter au mieux les différents risques induits par le réchauffement climatique et la transition vers une économie décarbonée, l'objectif est de lutter contre les dérèglements climatiques en décarbonant ses activités et en réduisant sa dépendance au carbone. Pour cela, commencer par mesurer les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux activités de son entreprise est essentiel et constitue même le point de départ de la mise en place d’une stratégie de baisse de ces mêmes émissions de GES. 

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2.1 L’expertise carbone, un levier stratégique pour les entreprises

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• La comptabilité carbone comme outil de performance économique

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Investir dans la réalisation de votre bilan carbone constitue un outil essentiel d’une stratégie globale de l’entreprise et pas seulement d’une stratégie purement climat ou RSE. 

Ce que l’on sait moins c’est que souvent, décarboner et réduire ses émissions de GES, au-delà de l’intérêt climatique évident, permet d’obtenir de meilleures performances économiques et de réaliser des économies ! Et ce, pour plusieurs raisons : 

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→ La grande majorité des actions prévues et/ou mises en place dans les plans d’actions des entreprises sont rentables. Selon Guillaume Colin, Head of Expertise chez Sami, qui a travaillé sur le chiffrage d’une multitude de ces plans d’actions, “il y a un alignement entre l’intérêt carbone et l’intérêt financier.” Les actions de sobriété sont celles qui sont rentables le plus rapidement car elles ne nécessitent pas, ou très peu, de coûts d’investissements. L’entreprise a donc tout intérêt à mettre en place ces actions d’un point de vue financier.

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 → Pour rester compétitif. Du point de vue de la compétitivité de votre entreprise, le fait d’avoir réalisé un bilan de gaz à effet de serre est de plus en plus demandé dans les appels d’offres et par les fonds d’investissement pour financer des projets. De plus en plus, les différentes parties prenantes (clients, banques, fonds d’investissement etc.) prennent en compte l’engagement climatique des entreprises avant de faire affaire avec ces dernières. Les consommateurs également sont de plus sensibles à l’empreinte carbone des produits qu’ils achètent et se détournent de plus en plus des produits les plus carbonés. 

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→ Anticiper et se protéger de l’augmentation du prix du carbone. Le prix du carbone est également un facteur majeur pour la compétitivité des entreprises. Même s’il est difficile à prédire sur le long terme, il y a fort à parier que ce prix augmente régulièrement et considérablement à long terme afin de favoriser la décarbonation. Pour connaître son exposition au risque financier du carbone il faut déjà connaître ses émissions et savoir dans quelle mesure sa chaîne de valeur est carbonée. Sinon, l’entreprise risque de payer beaucoup plus cher ses matières premières ou d’être moins compétitive en aval parce que ces taxes carbone vont grever les marges.

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Pour en savoir plus sur ce point vous pouvez consulter notre article “Le bilan carbone, un outil de performance économique” 

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• Un indispensable pour répondre aux réglementations nationales et européennes obligatoires

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La conformité réglementaire constitue un enjeu majeur pour les entreprises et le renforcement de la réglementation française et européenne impactent significativement les pratiques RSE des entreprises. 

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Une grande partie des entreprises doivent se mettre en conformité vis-à-vis de ces nouveaux textes et la réalisation du bilan carbone devient alors une étape inévitable. 

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→ La loi française oblige les entreprises de plus de 500 salariés à réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES réglementaire) complet, scopes 1,2 et 3.Vous trouverez toutes les infos sur le Bilan GES obligatoire dans notre article sur le sujet.

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→ La nouvelle directive européenne de reporting extra-financier CSRD applicable depuis le 1er janvier 2024 oblige une multitude d’entreprises à communiquer dans le cadre de leur reporting de durabilité un bilan carbone complet. Vous trouverez toutes les infos sur la CSRD dans notre article dédié. 

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Par ailleurs, au-delà de devoir répondre aux obligations applicables, il est judicieux de se former à la thématique carbone pour pouvoir anticiper au mieux les futures réglementations.

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2.2 Une discipline très technique nécessitant une expertise forte

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On aimerait bien mais on ne s’invente pas expert carbone en un claquement de doigt ! La discipline est technique et se complexifie. Cela s’explique notamment par le fait que : 

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- les méthodologies de calculs sont complexes et il en existe plusieurs : BEGES, GHG Protocol, Bilan Carbone ®. Il est difficile d’y voir clair et de bien les distinguer.

- les données du scope 3, c'est-à-dire les émissions indirectes de gaz à effet de serre sont difficiles à récolter. 

- beaucoup de nouveaux textes réglementaires viennent encadrer ce sujet ce qui suppose de comprendre les nouvelles obligations qui incombent aux entreprises et de mettre en place une veille sur ces questions. 

- le reporting climatique tend à se complexifier avec la mise en pratique de la directive européenne CSRD qui élargit le champ du reporting. En effet, les entreprises doivent répondre à de nouveaux “Disclosure Requirements” et critères carbone. L’ESRS E1 prévoit par exemple que les entreprises doivent réaliser le chiffrage économique de leur plan d’action et qu’elles doivent indiquer si elles appliquent des systèmes internes de tarification du carbone. La nécessité de recueillir ces nouvelles données suppose une réelle finesse et précision dans le calcul des scores qui n’était pas nécessaire auparavant.

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Face à cette complexité, les entreprises ressentent le besoin d’être accompagnées par des professionnels qu’ils soient chargés RSE, carbon managers, consultant carbone ou climat. Le métier de consultant carbone est devenu aujourd’hui un métier à part entière pour lequel il faut être formé, comme en témoigne l’apparition de formations dédiées sur le marché. 

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3. Comment accroître son expertise sur le sujet carbone ? 

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Selon votre niveau de maturité, plusieurs options s’offrent à vous ! Vous trouverez ci-dessous les principaux leviers envisageables pour monter en compétence sur le sujet carbone. 

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3.1 Je débute avec les ateliers de sensibilisation

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Force est de constater que la préservation de l’environnement est devenue la thématique de sensibilisation numéro une des entreprises. Parmi les moteurs et leviers essentiels pour mobiliser les équipes, la sensibilisation à une place de choix : c’est un réel outil permettant d’impliquer efficacement l’ensemble des équipes dans la transition bas-carbone. Plus vos salariés seront sensibilisés, plus ils se mobiliseront pour accélérer la transition. 

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Il existe une multitude d’ateliers de sensibilisation à la cause environnementale qui permettent en présentiel ou en ligne de se former aux enjeux climatiques. Il peut être difficile de s’y retrouver, c’est pourquoi, nous vous avons sélectionné deux incontournables de la sensibilisation : la fresque du climat et l’atelier 2tonnes. 

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• La fresque du climat 

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Le plus célèbre des ateliers de sensibilisation climat, déjà suivi par +1,5 million de personnes dans le monde : un must have en 2024.

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Par groupe de 7 personnes les participant.e.s décryptent ensemble pendant 3h les causes et conséquences du changement climatique, pour tout comprendre de quoi on parle, où l’on va et ce qu’on risque vraiment.

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Apolitique, apartisan et ouvrant sur les solutions face au problème : tout le monde repart informé.e et motivé.e.

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La fresque du climat, c’est déprimant ?

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Retour qu’on entend parfois sur l’atelier, la fresque du climat présente un constat scientifique sans équivoque : notre modèle actuel de société file droit dans le mur écologique et les conséquences sur les humains sont peu réjouissantes.

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Le comprendre fait partie de la pédagogie de l’atelier, et est un passage obligé : quand on sait ce qu’on risque on est plus motivé.e à se bouger pour l’éviter.

Bonne nouvelle : la dernière heure de la fresque, comme pour les autres d’ailleurs, est destinée à parler de solutions pour voir si et comment on peut encore éviter la catastrophe.

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Si cette partie est “bien” animée le groupe repart majoritairement positif et motivé !

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📈 Nombre de personnes ayant déjà participé : 1 500 000 (mars 2023)

⭐ Note moyenne : pas de système de notation public

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Informations pratiques :

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⏱️ Durée : 3h. 

👯 Nombre de participant.e.s : groupes de 4 à 14 par facilitateur ou facilitatrice, facile de faire plusieurs ateliers en parallèle. 

📝 Matériel nécessaire : grande table rectangulaire d’au moins 1m par 2m avec nappe/feuille blanche, post-it feutres et stylos

💻 Formats : présentiel ou distanciel (8 personnes max par groupe)

🗺️ Langues : français, anglais, allemand, espagnol, italien et près de 40 autres

💰 Tarif catalogue : 1500€HT, co-finançable jusqu’à 100% par l’Etat via son OPCO

▶️ Comment l’organiser : via des prestataires professionnels ou en formant des personnes à l’animation en interne. Dans les deux cas Sami recommande Kool, à l’origine de ce guide, pour en savoir plus 🤝

🔗 En savoir plus : lire notre article dédié ou https://fresqueduclimat.org/ 

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•  L’atelier 2tonnes

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Souvent présenté comme la suite de la Fresque du Climat parce que très complémentaire : 2tonnes propose de voyager en équipe jusqu’en 2050 en créant sa trajectoire de réduction d’empreinte carbone et en modélisant à chaque étape l’impact des actions individuelles et collectives mises en place.

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Est-ce que atteindre les objectifs climatiques est possible ? Que faire concrètement ? Réponses à la fin du voyage de 3h, déjà testé et approuvé par plus de 100 000 personnes !

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Bonus : la question climatique est abordée, mais pas que : l’atelier propose une vision complète des différents enjeux écologiques et sociaux actuels.

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📈 Nombre de personnes ayant déjà participé : 150 000 (mars 2023)

⭐ Note moyenne : pas de système de notation public

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Informations pratiques :

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⏱️ Durée : 3h

👯 Nombre de participant.e.s : groupes de 4 à 12 par facilitateur ou facilitatrice, possible de faire plusieurs ateliers en parallèle

📝 Matériel nécessaire : grande table rectangulaire d’au moins 1m par 2m et système de vidéo-projection avec ordinateur

💻 Formats : présentiel ou distanciel

🗺️ Langues : français, anglais et d’autres

💰 Tarif catalogue : 2500€HT, co-finançable jusqu’à 100% par l’Etat via son OPCO

▶️ Comment l’organiser : via des prestataires professionnels ou en formant des personnes à l’animation en interne. Dans les deux cas Sami recommande Kool, à l’origine de ce guide, pour en savoir plus🤝

🔗 En savoir plus : https://www.2tonnes.org/

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Pour organiser un Atelier 2 tonnes dans votre entreprise, c’est par ici ! 

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Si vous souhaitez en savoir plus sur la sensibilisation en entreprise, nous vous conseillons notre guide dédié “Fresque du climat, 2tonnes et ateliers en entreprise : guide complet”. 

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3.2 Je renforce mon expertise et je me lance seul

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Se former tout seul ? C’est possible et ça présente de nombreux avantages notamment en termes d’économies ou pour mieux connaître le fonctionnement de son entreprise.

Les méthodologies sont publiques et accessibles à tous gratuitement et en deux clics. Sami a sélectionné pour vous les outils et ressources qui nous semblent incontournables si vous décidez de sauter le pas en autonomie ! Attention toutefois, les limites à cet exercice sont nombreuses et il est important de les connaître avant de se lancer pour éviter les mauvaises surprises. 

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• Le Plan Carbone Général, wiki de la comptabilité carbone

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Le Plan Carbone Général c’est le Wiki de la comptabilité carbone des organisations en France. Lancé à l’initiative de Sami et piloté par l'Association pour la Transition Bas-Carbone (ABC), ce guide vous donnera les clés pour : 

-Mesurer les émissions de gaz à effet de serre engendrées par l'activité de votre entreprise

-Les réduire en définissant une trajectoire de décarbonation 

-Évaluer l’impact de votre stratégie climat en fonction de votre secteur d’activité. 

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La page d’introduction du PCG vous détaille précisément les différentes étapes, il ne vous reste plus qu’à suivre le guide :) 

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• Les ressources de l’ADEME

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→ Une question concernant les facteurs d’émissions à prendre en compte dans la réalisation de votre bilan carbone ? Vous trouverez votre bonheur sur la base de données Empreintes établie par l’ADEME. Elle est entièrement gratuite ! 

→ Le guide complet pour réaliser son bilan de gaz à effet de serre de l’ADEME est accessible ici. 

→ Ce template de tableur pour pouvoir entrer vos résultats. 

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• Les ressources de l’Association pour la transition Bas Carbone (ABC)  

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Le centre de ressources de l’Association pour la transition Bas Carbone (ABC) propose de nombreux contenus théoriques sur la comptabilité carbone. La médiathèque de l’Association Bas-Carbone est accessible ici. 

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Pour aller plus loin, vous pouvez également lire notre article “Faire son bilan carbone en interne : une bonne idée ?”.

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• Se former en autonomie ? Oui mais attention aux limites ! 

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Se débrouiller tout seul c’est bien mais parfois c’est compliqué. Petit tour d’horizon des limites principales auxquelles vous pourriez être confrontés si vous vous lancez dans la réalisation de votre bilan carbone : 

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- le manque de temps et d’équipe dédiée. Faire son bilan carbone, c’est faisable mais c’est long. Cela nécessite également une personne en interne dédiée à cette tâche à temps complet. Il s’agit d’ailleurs de l’un des freins principaux à la mise en place d’une politique RSE robuste selon le Baromètre RSE 2024. En effet 82% des entreprises interrogées dans ce cadre considèrent qu’il s’agit de freins “importants” et 40% “très importants” (ces chiffres n’ont d’ailleurs pas évolué depuis 2022). 

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- des incertitudes dans la mesure de l’empreinte carbone persistent ce qui peut vous induire en erreur à la lecture du bilan et à fortiori dans l’établissement de votre stratégie de décarbonation. Un exemple de limite : pour les entreprises du secteur tertiaire, les émissions de GES sont principalement indirectes (Scope 3), ce qui fait qu’une grande partie des émissions sont calculées à l’aide de ratios monétaires. Le problème ? Ces ratios monétaires présentent des incertitudes élevées et ne prennent pas en compte l’inflation.

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→ Dans le cas de l’entreprise Alan par exemple, entreprise du secteur tertiaire de l’assurance qui s’est lancée seule en 2022 dans la réalisation du bilan carbone, plus de 50% de leurs émissions ont été calculées à l’aide de ratios monétaires. Ils ont détaillé les principales limites auxquelles ils ont été confrontés dans cet article. 

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Les sources d’incertitudes sont multiples : l’exhaustivité, la qualité de la donnée, la temporalité, la géographie etc. Attention : mise à part la base de données Empreinte® de l’Ademe, la plupart des autres bases de données ne communiquent pas l’incertitude associée aux facteurs d’émission !

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Pour en savoir plus sur les incertitudes, vous pouvez consulter notre article complet “ Incertitudes dans la mesure de l’empreinte carbone” 

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Il faut bien avoir ces limites en tête avant de se lancer en interne et avant de tirer des conclusions de votre bilan de gaz à effet de serre. En plus de celles précitées, d’autres limites existent : manque de certains Facteurs d'Émissions, accès aux données souvent complexe, données non mises à jour etc.  Pour toutes ces raisons, être aidé d’un expert peut être très utile pour ne pas faire fausse route puisqu’ils disposent notamment d’accès à des bases de données payantes consolidées et à jour. 

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3.3 Je deviens expert grâce aux formations professionnalisantes Sami Academy

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Depuis décembre 2023, deux nouvelles formations complètes sont proposées par le centre de formation de Sami, Sami Academy : une formation à la comptabilité carbone et une formation stratégie climat. Zoom sur ces deux parcours. 

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L’organisme de formation Sami Academy est certifié Qualiopi ! Cela signifie que le financement de ces formations peut être pris en charge par France Travail  (ex Pôle Emploi) ou votre OPCO !  

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• La formation à la comptabilité carbone de Sami Academy

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Suivre cette formation de 18H vous permet de maîtriser la mesure des émissions d’une organisation. 

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La formation à la comptabilité carbone s’adresse : 

→ aux professionnels en entreprise souhaitant devenir autonomes dans le reporting de leurs émissions.

→ aux (futurs) consultants indépendants ou en cabinet souhaitant se former à la comptabilité carbone.

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Pour en savoir plus sur les formations à la comptabilité carbone vous pouvez consulter notre article dédié “ Formations à la comptabilité carbone : comment choisir ?” 

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• La formation stratégie climat de Sami Academy 

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Cette formation dure 12h et vous apprendra à construire des stratégies climat efficaces et robustes.

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La formation stratégie climat s’adresse : 

• Aux professionnels en entreprise souhaitant construire en autonomie leur stratégie climat.
• Aux (futurs) consultants indépendants ou en cabinet souhaitant accompagner les organisations dans leur stratégie climat.

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Toutes les infos relatives à la formation “stratégie climat” ainsi que le programme détaillé  sont accessibles ici. 

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Cette formation vous intéresse ? Contactez-nous ! 

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