ATL Prodution est une PME industrielle française de 25 personnes.
Elle réalise 3,5m€ de chiffre d’affaires annuel et a équipé près de 900 hôtels de son produit phare, le Levly®, dont 70 000 unités sont installées.
L'entreprise travaille sur de nouveaux produits, notamment pour la grande distribution.
Toute la production est réalisée en France depuis 35 ans, sur le site de l’entreprise à Aubusson dans le Creuse.
Quelle était votre stratégie RSE avant de contacter Sami ?
Les impacts écologique et sociétaux d’ATL sont de sujets de première importance pour nous, ne serait-ce que par nos produits conçus pour réduire la pénibilité au travail.
Nous sommes une petite entreprise sans équipe ni personne dédiée à la RSE, nous avons mis en place nos premières actions, guidés par notre bon sens.
Un exemple est nos déchets, des papiers à l’acier, qui sont collectés et recyclés en partenariat avec nos fournisseurs.
L’écologie est un sujet auquel je suis personnellement très sensible, et je sais que c’est aussi le cas de certaines personnes de mon équipe.
Il me parait évident qu’en tant que chef d’entreprise mon rôle est d’assurer la pérennité à long terme de la société. Cela passe par ce bilan carbone pour réduire notre impact, mais aussi pour attirer des jeunes, notamment des ingénieurs et leur montrant qu’on prend le sujet à bras le corps.
Aviez-vous déjà fait un bilan carbone ?
C’était notre premier bilan carbone, très important pour nous pour chiffrer notre contribution au changement climatique et identifier les actions à mettre en place en priorité pour limiter nos émissions et celles dont on dépend.
Ce bilan carbone servira de point de départ pour suivre nos progrès dans le temps et nous définir des objectifs précis et mesurables.
Pourquoi avoir choisi Sami ?
La première proposition que j’avais était de passer par un consultant et d’être accompagné sur la réalisation d’un bilan carbone pendant 12 à 18 mois. Cela représentait 10 jours de travail, soit un budget total de 10 000€.
Je trouvais cette façon de faire un peu longue, et surtout, je n’étais pas emballé à l’idée que la qualité du bilan carbone finale repose entièrement sur une seule personne dont je ne connais pas les pratiques de travail.
J’ai découvert Sami par mon réseau, proposant une démarche plus rapide et accessible.
Les calculs sont réalisés avec l’aide d’une plateforme en ligne, ce qui garantit aussi la qualité et surtout une certaine neutralité qui garantit une meilleure objectivité du résultat.
J’avais aussi contacté une autre entreprise similaire, proposant un bilan carbone réalisé avec l’aide d’une plateforme. L’accompagnement proposé était plus léger, c’est ce qui m’a fait me tourner vers Sami au final qui je trouve propose le meilleur des deux mondes, simplicité d’une plateforme en ligne avec un bon accompagnement humain.
Qu’avez-vous pensé de Sami ?
L’ensemble de la démarche était aussi simple qu'espéré, constat partagé avec le directeur technique de l’entreprise qui a dirigé ce projet.
L’accompagnement de notre expert carbone, Matthias, était de très bonne qualité. Tout était toujours bien cadré, bien clair, et Matthias nous suivait de près pour assurer que le projet avance.
Toutes les équipes ont été sollicitées pour la récupération des données nécessaires au calcul, ce qui a créé une bonne dynamique en interne autour du sujet et suscité l'intérêt.
Quels sont les principaux enseignements de votre bilan carbone ?
C’était notre premier bilan carbone, on ne savait pas à quoi s’attendre.
Et pour ça les résultats ont bien fixé les choses, on a maintenant une idée précise de notre impact à partir de laquelle travailler.
On a par exemple découvert que la fin de vie de nos produits, leur transport et leur démantèlement, quand mis au rebut, représente 17,5% de notre impact. C’est une dimension sur laquelle il y a plusieurs actions simples à mettre en place pour limiter l’impact, connaître la proportion que cela a dans le bilan carbone va nous faire nous en préoccuper.
Ce premier bilan carbone contenait de nombreuses informations analytiques, comme l’empreinte carbone détaillée de chacun de nos produits, qui nous serviront dans un second temps après avoir amorcé le gros de la démarche d’amélioration.
Quelles sont les prochaines étapes avant l'année prochaine ?
Nous allons travailler au changement du mode de chauffage de nos locaux. L’augmentation du prix du gaz nous avait déjà poussé à le faire, en regardant les résultats du bilan carbone la question ne se pose plus.
Le travail sur la fin de vie de nos produits et nos déchets est lancé aussi, en travaillant notamment en partenariat avec nos fournisseurs.
Un autre axe que nous sommes en train de travailler est l’impact de nos approvisionnements, notamment en acier, qui représente près de 25% de notre bilan. Des solutions d’acier recyclé existent, ou nous pouvons nous tourner vers d’autres matières.
Cela prend un peu de temps, nécessitant de redéfinir l’équation économique de nos produits et notre chaîne d’approvisionnement.