Claire Gautier-Le Boulch, responsable RSE du groupe INTERSPORT, et Sylvain Smith, chargé de projet économie circulaire, reviennent sur la collaboration entre INTERSPORT et Sami commencée en 2024.

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Pourquoi avoir choisi Sami pour la mesure et la gestion de vos données carbone ?

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Claire Gautier-Le Boulch : Il y a trois raisons principales. La première, c’est que nous cherchions un logiciel afin de pouvoir sortir des fichiers Excel, intégrer toutes nos données carbone sur ce logiciel et donc nous professionnaliser sur ce sujet. La deuxième, c’est que nous voulions mesurer nos émissions de gaz à effet de serre, travailler sur nos plans d’action et sur nos trajectoires de réduction des émissions sur une seule et même plateforme. Enfin, la troisième raison, c’est que nous souhaitions dans un premier temps être accompagnés sur nos bilans carbone avec l’utilisation donc d’un logiciel puis, dans un second temps, pouvoir utiliser ce même logiciel en autonomie afin d’internaliser la compétence carbone. C’est ce que nous allons faire en 2025. Et Sami, avec l’expertise de ses consultants et sa plateforme, répondait à tous ses enjeux.

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Que vous apporte notre plateforme dans la gestion de vos données carbone ?

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Claire Gautier-Le Boulch : Le plus important pour nous, c’était de choisir un logiciel permettant de répondre à la structure d’un groupe comme INTERSPORT. Nous avons un peu plus de 900 magasins, une filiale logistique qui s’appelle LSL avec des entrepôts, une usine de fabrication de vélos MFC et la centrale d’achats. Donc nous voulions pouvoir piloter nos données et nos trajectoires carbone aussi finement que possible en fonction des différentes typologies de sites.

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Et c’est ce que nous permet la plateforme Sami grâce au système de taggage des données et du multi-unités. C’est vraiment la différence la plus importante par rapport à notre premier bilan carbone : nous sommes aujourd’hui en capacité d’avoir de la donnée qui est dynamique, de pouvoir réaliser des sorties spécifiques sur des typologies d’émissions spécifiques. C’est capital pour nous.

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Sylvain Smith : Ce que nous apporte la plateforme Sami, c’est effectivement toute cette finesse dans l’analyse et le pilotage. Cela nous permet de descendre jusqu’au niveau le plus fin pour nous, le niveau produit qui est le plus important dans l’empreinte carbone d’INTERSPORT.

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Vous le disiez, vous avez été accompagnés par nos consultants pour vos deux derniers bilans carbone. Que retenez-vous de cet accompagnement ?

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Sylvain Smith : Ce que nous retenons avant tout, c’est la rigueur avec laquelle Sami travaille et qui est nécessaire pour réaliser un bilan carbone, aussi bien au moment de la collecte des données que pour la traduction de ces données en cherchant les facteurs d’émissions les plus précis. Les consultants Sami nous ont apporté un cadre, une méthodologie nous permettant de conduire la collecte de façon beaucoup plus efficace et d’une manière globale, d’être plus à l’aise dans la réalisation de notre bilan carbone. C’est aussi cela qui va nous aider à réaliser nos prochains bilans en autonomie.

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Quels objectifs vous fixez-vous sur vos émissions et quelles sont les actions mises en place ?

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Sylvain Smith : INTERSPORT a décidé de suivre l’objectif de l’Accord de Paris et donc de se fixer une trajectoire 1,5°C.

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Cela nous oblige avant tout à travailler sur nos produits. C’est indispensable car, comme dans toute entreprise du secteur du retail, les produits représentent environ 90% de notre empreinte carbone. Concrètement, nous allons concentrer nos efforts sur deux grands projets : l’écosélection et l’écoconception des produits.

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L’écosélection, c’est ce qui va nous permettre de proposer les meilleures marques et les meilleurs produits à nos clients dans les magasins tout en choisissant les produits avec le plus faible impact carbone. Nous sommes justement en train de définir et de mettre en place les critères pour nous permettre, marque après marque, de mieux sélectionner nos produits. L’écoconception, c’est la stratégie qui va nous permettre de repenser la production des produits de nos marques propres en intégrant dès le début l’objectif de réduction de leur empreinte carbone.

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Tout cela suppose une meilleure connaissance et une meilleure information sur l’impact des produits et donc nécessite de développer de nouveaux indicateurs et de nouveaux outils, des fiches environnementales par exemple. C’est un travail important.

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Enfin, parmi les autres axes d’amélioration, nos entrepôts ont décidé de suivre le programme Fret21 afin de réduire l’empreinte carbone du transport de nos marchandises.

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Vous allez utiliser en autonomie notre plateforme à partir de cette année pour mesurer et gérer vos données carbone. Pourquoi est-ce important pour vous ?

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Sylvain Smith : La structure et la taille de notre groupe font que nous avons des sites très différents : magasins, entrepôts, usines… Nous ne pouvons pas tout gérer de façon uniforme. Nous avons besoin de gagner en autonomie et en maîtrise pour piloter au mieux nos objectifs et nos trajectoires qui varient selon les sites.

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Comment Sami vous accompagne dans cette démarche d’autonomisation ?

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Sylvain Smith : Pour piloter l’empreinte carbone d’un groupe comme Intersport, il fallait mettre en place une méthodologie rigoureuse. C’est un exercice complexe qui ne s’improvise pas et qui nécessite des compétences solides. L’équipe Expertise de Sami a donc travaillé sur la rédaction d’un guide méthodologique spécifique à Intersport. Et en parallèle, j’ai suivi la formation Sami sur la comptabilité carbone afin d’être en mesure de coordonner notre premier bilan en autonomie et d’être à l’aise dans l’utilisation de la plateforme Sami.  

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