Leroux et Lotz Technologies
"Nous avons la volonté de mettre l'impact climatique au coeur de la stratégie de l'entreprise"
Leroux & Lotz Technologies est une entreprise industrielle d'origine nantaise qui compte désormais un peu plus de 100 salariés. Elle est spécialisée dans deux activités : la conception de chaudières à cogénération, de chaudières biomasse ou CSR (valorisation de déchets) pour des sites industriels et le revamping, c’est-à-dire la transformation d’installations existantes pour optimiser les performances et passer des combustibles fossiles (charbon ou gaz par exemple) à des combustibles moins carbonés.
Employés
100 - 250 employés
Offre Sami
Conseil 
Logiciel 
Client depuis
2023

Un premier bilan carbone complet pour Leroux et Lotz afin d'engager un plan de réduction des émissions de GES

L'entreprise industrielle nantaise a choisi Sami afin de mettre l'impact climatique au cœur de sa stratégie.

Sans Sami

Pas de bilan carbone complet

Pas de démarche structurée sur le sujet

Besoin d'un diagnostic avant de lancer le plan d'action

Besoin d'un partenaire sérieux et expert des sujets industriels

Avec Sami

Rigueur de l'accompagnement

Compréhension des enjeux

Co-construction et mise en place du plan d'action

Engagement de tous les salariés

Où en étiez-vous sur l’enjeu environnemental avant de réaliser votre bilan carbone avec Sami ?

Sur la partie environnementale, quelques actions avaient été mises en place mais très ponctuellement. L’enjeu était donc de structurer notre démarche en commençant par un état des lieux environnemental et sociétal.

Nous avons choisi de nous faire accompagner par une agence afin de nous aider à construire notre démarche RSE, avec notamment la consultation de nos parties prenantes, la réalisation d’une matrice de matérialité et la détermination de nos enjeux prioritaires. Faire un bilan carbone s’est imposé comme le meilleur moyen d’effectuer le diagnostic de notre impact environnemental. 

Quels étaient les enjeux pour vous de ce bilan carbone ?

L’objectif prioritaire était d’identifier où nous en étions en termes d’émissions, d’impact climatique et de dépendance carbone, de savoir d’où nous partions pour savoir où nous voulions aller et mettre en place les bonnes actions. Nous ne pouvions pas dire “ok, on va faire ça” sans savoir où nous en étions.

Chez Leroux et Lotz, nous avons une culture de l’action mais elle est réfléchie. Nous avons d’abord besoin de faire le point avant de mettre en place une feuille de route. Et c’est comme cela que nous avons abordé toute la démarche RSE. Le bilan carbone permettait de faire un diagnostic avant de lancer un plan d’action.

Cela veut dire que vous aviez dès le début prévu de vous fixer des objectifs de réduction des émissions de GES ?

Oui bien sûr ! Nous avons décidé de nous lancer dans un bilan carbone pas tant parce que cela fait partie de la RSE mais parce que nous avons bien conscience que nos activités génèrent de l’impact en terme d’émissions et que pour améliorer cela, il fallait que nous sachions où nous en étions et quels étaient les postes les plus émissifs.

Est-ce qu’il y avait un enjeu de répondre à des demandes de certaines de vos parties prenantes (fournisseurs, clients…) ?

Pas pour le bilan carbone en particulier. Aujourd’hui nous sommes certifiés Ecovadis, nous l’avions fait pour la première fois à la demande de l’un de nos clients mais c’était il y a déjà plusieurs années.

Non, ici, sur la RSE et plus spécifiquement sur le bilan carbone, c’est réellement une conviction de notre Président et de la direction, à la fois pour être en cohérence avec nos valeurs et parce que notre activité fait de nous une entreprise de la transition énergétique. Nos installations participent à décarboner les activités de nos clients. Donc il y a la volonté de mettre l’impact climatique au cœur de la stratégie de l’entreprise, y compris dans l’optique d’être résilient. Nous y croyons, nous n’avons pas de contrainte réglementaire sur le sujet et nous ne faisons pas cela pour l’image. Et donc nous ne pouvions pas ne pas évaluer notre impact et notre dépendance.

Qu’est-ce qui vous a fait choisir Sami plutôt qu’un autre prestataire ?

Plusieurs choses ! D’abord, nous avons beaucoup apprécié dès le début votre plateforme : agréable et facile à utiliser et très plaisante visuellement. Ensuite, nous voulions passer par le dispositif Diag Décarbon’Action et vous nous avez très bien expliqué comment ça allait se dérouler, quelles étaient les différentes étapes, le processus d’accompagnement, etc. Dans notre équipe RSE, nous aimons que les choses soient cadrées et nous avons beaucoup apprécié votre rigueur et votre sérieux, cela nous a rassuré. Enfin, ce qui a fait la différence par rapport aux autres, c’est votre capacité à comprendre nos problématiques et nos enjeux dès le début de nos échanges. Il y a beaucoup d’entreprises de l’industrie qui font des bilans carbone mais nous sommes assez spécifique : nous faisons de la conception, c’est nous qui achetons les matériaux, qui les faisons livrer mais nous ne construisons pas, nous n’avons pas d’atelier, nous supervisons les chantiers avec des partenaires tiers. Et sur une activité, les chaudières industrielles, qui est assez technique et complexe. Vous avez pris le temps d’écouter nos demandes, de bien comprendre notre entreprise, cela a été clé dans notre choix.

Comment s’est déroulé l’accompagnement ?

Là encore, ce que nous avons beaucoup apprécié avec le consultant qui nous a accompagnés, Alexis Lepage, c’est sa compréhension de nos problématiques, son professionnalisme et sa réactivité. Il faut comprendre que ce bilan carbone était vraiment un gros enjeu pour nous : c’était notre premier vrai bilan complet et la direction avait de grandes attentes. Nous avions besoin d’avoir un partenaire en qui nous pouvions avoir confiance et nous n’avons pas été déçus ! Par son sérieux, sa capacité aussi à expliquer les résultats, à détailler les émissions, les rendre intelligibles et actionnables, Alexis a très bien su répondre à nos enjeux et nos questions.

Vous disiez vouloir faire un bilan carbone pour ensuite vous fixer des objectifs de réduction. Où en êtes-vous là-dessus ?

Après la présentation des résultats de la mesure de nos émissions, nous avons travaillé avec Alexis sur notre plan d’action. Nous avons réfléchi ensemble pour co-construire ce plan, Alexis nous a présentés les actions possibles à mettre en place de notre côté selon notre profil d’émissions. En parallèle, nous avons constitué en interne un groupe de travail dédié à ce sujet de la réduction des émissions. Ce qui est très intéressant, c’est que les actions listées avec Alexis me permettent d’alimenter nos réunions internes. C’est désormais à nous (avec le groupe de travail) de décider quelles actions nous voulons mettre en place, comment et qui va le faire. C’est ce groupe qui réfléchit également à comment améliorer en interne la collecte des données pour le prochain bilan carbone.

Concrètement, vous travaillez déjà sur des pistes ?

Nous avons défini 3 axes : les intrants puisque nos achats représentent une part importante de nos émissions, le fret et la mobilité (professionnelle et domicile-travail). Nous allons entamer une évaluation de nos achats auprès de nos fournisseurs, avec la mise en place de critères RSE renforcés, identifier et questionner les modes de transport pour les livraisons, etc… En parallèle, notre bureau d’étude interne travaille déjà beaucoup sur les matériaux, sur les économies d’énergie de nos installations. Nous nous fixons un premier objectif de réduction pour 2025.

Avec un travail pour impliquer toute l’entreprise ?

Oui nous avons présenté les résultats du bilan carbone à tous les salariés, avec beaucoup de questions et d’attentes de leur part donc c’est positif. Et c’est dans ce sens aussi que nous avons créé un comité RSE avec des groupes de travail pour chacune des grandes thématiques, dont un comme je vous le disais sur la réduction des émissions. Chaque groupe projet est piloté par des managers. L’objectif, c’est qu’ils s’approprient les objectifs pour ensuite les diffuser auprès de tous les salariés et que les questions environnementales soient au cœur de l’entreprise. Et peut-être que dans un second temps, d’autres collaborateurs prendront la tête de ces groupes de travail.

Quelles sont les prochaines étapes dans votre stratégie climat ?

Mettre en place ce plan d’action donc, renouveler le bilan carbone pour suivre l’évolution et à moyen terme réaliser une analyse de cycle de vie (ACV) sur un de nos produits afin de comprendre où nous pouvons nous améliorer spécifiquement dans la conception et l’utilisation de nos installations.

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