Aviez-vous déjà réalisé un bilan carbone avant de contacter Sami ?

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Oui, un premier bilan carbone avait été effectué en 2011, qui nous a permis d’identifier quels sont nos plus gros postes d’émissions. C’est sur cette base qu’on a fait nos calculs d’émissions les années suivantes, donc ça nous a permis d’avoir une vision sur l’évolution de nos émissions carbone. En 2020, on a refait des calculs sur notre empreinte carbone.

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Vous aviez débuté la démarche, pourquoi vouloir opter pour un prestataire ?

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La question du bilan carbone était fréquemment soulevée par nos partenaires, clients, actionnaires et autres parties prenantes à travers des interrogations telles que "comment effectuez-vous vos calculs?" ou "pourriez-vous nous expliquer ces chiffres?". Cela a suscité chez nous le désir de perfectionner cette démarche "d'expert". 

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Ce n'est pas notre métier de faire des bilans carbone, on voulait un tiers de confiance pour avoir des chiffres précis et fiables à communiquer. Ça a toujours plus de valeur pour nos parties prenantes quand le rapport vient d'un conseil indépendant, ça permet d'avoir plus de légitimité si nous avons besoin d'expliquer nos choix méthodologiques. 

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Avant d'utiliser la plateforme Sami, vous aviez un outil, par exemple des tableaux Excel ? 

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Oui, exactement ! Mais on ne faisait pas tout le travail que fait Sami. Le scope 3 par exemple, on ne l’avait pas en 2020, on l’a inclus avec Sami en 2022. En 2011, nous étions 120 salariés, en 2020 presque 250 et nous sommes maintenant proches de 500 salariés : ça devenait trop lourd à gérer pour nous, donc ça joue aussi d’avoir un expert qui nous aide sur ces sujets.

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Initialement vous étiez plutôt venu chercher du conseil, un logiciel ou la combinaison des deux ?

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On cherchait un accompagnement, mais le fait qu'il y ait cette plateforme, ça a été un point très positif. 

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Quels sont les points forts de la plateforme selon vous ?

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Elle est très user friendly, c’est facile de naviguer pour retrouver une information, c’est interactif. On peut changer facilement le paramétrage entre les méthodologies GHG Protocol et Bilan Carbone®, et ça c’est très pratique, car selon les demandes de partenaires, on a besoin de pouvoir jongler entre les deux méthodologies.

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Qu’est-ce notre cabinet de conseil vous a apporté ?

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Une perspective externe sur le sujet est bénéfique : elle offre une vision et une rigueur méthodologique, indépendamment de nos biais d'interprétation. Et puis chez Sami, vous avez des retours d'expérience sur les nombreux autres bilans carbone que vous faites et sur lesquels on peut s'appuyer pour dire, l'hypothèse donnée par Sami est fiable. 

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C'est intéressant parce que quand on fait un bilan carbone soi-même, on est toujours dans la position où l'on se demande si le choix fait est pertinent, est-ce que mon voisin a pris la même hypothèse, etc..

Pour nous, c'est un vrai enjeu dans les bilans carbone de connaître les hypothèses pour pouvoir comparer les résultats. 

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Avez-vous observé des résultats que vous n’aviez pas anticipé ?

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Pour nos émissions collaborateurs, on était égale à la moyenne de notre industrie, ce qui nous a surpris ! On pensait avoir fait déjà beaucoup, ça nous a fait réfléchir et nous a donné l'envie de travailler sur le sujet avec nos collaborateurs. 

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Génial ! Avez-vous déjà mis en route votre plan d’action ?

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On va faire un nouveau bilan carbone sur les données de 2023, cela nous permettra d'affiner notre plan d'actions. Mais on a déjà des actions en tête. Par exemple, en collectant les données sur la plateforme Sami, on s'est rendu compte du poids non négligeable des trajets en avion de nos collaborateurs. 

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C'est un point sur lequel on souhaite travailler : on se fixe un objectif de 0 trajet en avion entre deux villes françaises cette année et de faire en sorte que les salariés prennent le train pour leurs déplacements. Sauf urgence personnelle, la règle doit être le train ou un autre mode de déplacement durable. 

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Quelles sont vos prochaines étapes ensuite ?

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Comme évoqué, d’abord notre bilan carbone sur l’année 2023, puis l'affinage du plan d’action. Ce qui va nous intéresser, ce sont les propositions de Sami par rapport à ce que nous avons déjà en tête (par exemple les déplacements déjà évoqués).

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Vous vous êtes déjà fixés des objectifs ? 

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On a des objectifs sur des cibles précises. Par exemple, sortir nos agences et nos bases de maintenance du chauffage par le fioul et opter pour l’électrique, augmenter la part de véhicules électriques de notre flotte.

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On n’a pas d’objectif à l’échelle du bilan carbone, on préfère des actions ciblées et concrètes qu’on arrive à mesurer, car via le bilan carbone global les actions ne sont pas toujours visibles. Il est important d’avoir des indicateurs clairs pour motiver les salariés à les atteindre.

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Est-ce qu’il y aura un bilan carbone aussi sur les données de 2024 ?

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On est en pleine réflexion, ça dépendra aussi de ce qui nous est demandé par nos actionnaires et nos besoins internes. Mais c’est plus simple d’avoir Sami pour faire le bilan carbone et satisfaire à nos obligations, et nous éviter des calculs internes. Clairement, la continuité est importante !

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