La stratégie climat, lancé principalement par connaissance de l’urgence climatique, a permis une réduction de 26% de l’impact en comprenant quelles parties de l’activité sont les plus émissives et comment les décarboner efficacement.

Fini navigation à vue et actions disparates, bonjour plan climat structuré et marque employeur boostée !

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Quelle était votre stratégie RSE avant de contacter Sami ?

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Les dimensions sociétales et sociales étaient et sont toujours gérées par notre équipe ressources humaines.

Étant sensibilisé aux enjeux écologiques on avait envie de bien faire les choses, sans trop savoir comment. 

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Le groupe a commencé depuis plusieurs années à mettre en place des actions pour limiter son impact : tri des déchets, papier recyclé, composteurs.

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Ces premiers gestes ont permis de nous mettre le pied à l’étrier, on a vite vu la limite de naviguer à vue sans connaître la pertinence des actions mises en place.

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Aviez-vous déjà fait un bilan carbone ?

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Non, avant, nous pensions que les bilans carbone étaient réservés aux grandes entreprises.

En mettant en place nos premières actions, il est vite apparu qu’avancer à vue était compliqué : quelles actions mettre en place ? Qu’est-ce qui est émissif dans l’activité de l’entreprise ? Quel est l’impact des actions possibles, valent-elles les efforts de mise en œuvre ? 

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Le bilan carbone apparaissait alors comme première étape indispensable pour avoir une stratégie concrète et quantifiée.

De nombreuses personnes de l’équipe sont sensibles aux enjeux écologiques, mais personne n’avait encore poussé pour intégrer ces enjeux dans l’entreprise.

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Depuis, nous avons réalisé 3 bilans successifs, en 2019, 2020 et 2021, et celui de 2022 est en cours de finalisation.

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Qui a lancé l’idée de faire le premier bilan carbone et pourquoi ?

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C’est moi, après avoir réalisé mon bilan carbone personnel, j'ai compris l’importance de cet outil et j’ai proposé à Scybl de l’implémenter. J’ai été surpris de recevoir tout de suite un accueil positif et favorable.

Lancer un bilan carbone demande de la motivation, des connaissances et du temps à y accorder. J’étais motivé, j’avais une base de connaissances que j’ai pu compléter par moi-même et quand on connaît les enjeux, on trouve le temps de s’y consacrer. 

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Motivée par l’altruisme du groupe, la démarche RSE sert aussi d’autres enjeux pas moins importants : image de marque, marque employeur, différenciation concurrentielle, respect de la législation, etc.

Aujourd’hui les raisons sont nombreuses pour les entreprises de se préoccuper de leur politique RSE, notamment en faisant un bilan carbone et au delà de ça en adoptant une stratégie climat.

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Comment le bilan carbone a été accueilli en interne ?

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La démarche a été très bien accueillie en interne, j’ai eu énormément de retours positifs très encourageants.

L’intelligence collective mise en place autour du plan d’action a été indispensable pour faire avancer efficacement la démarche, les actions ne pouvant être mises en place seul.

Quelques résistances au changement sont bien entendu apparues, j’ai veillé à prendre le temps d’expliquer les enjeux à toute l’équipe, à sensibiliser sur l’importance de questionner nos façons de faire et au fait qu’on gagne toutes et tous à s’améliorer.

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Engager les équipes autour de la mise en place du plan d’action a été plus compliqué. L’envie était là, mais le climat pouvait vite passer au second plan, au milieu de listes de tâches déjà bien remplies. 

C’est quand on a alloué explicitement des créneaux à chaque personne pour contribuer au plan climat sur son temps de travail que les choses ont vraiment commencé à bouger rapidement.

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Pourquoi avoir choisi Sami ?

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Après avoir contacté différents prestataires, nous avons retenu Sami parce que le contact avec les équipes a été très bon et que le tarif proposé était très intéressant au regard de la précision des calculs et de l’accompagnement compris.

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Que pensez-vous du travail réalisé avec Sami ?

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L’approche rend accessible et simple la démarche climat, ce qui a aidé à ce que Scybl se lance.

Grâce à Sami, nous avons pu définir et lancer une vraie stratégie, là où on avançait un peu à l’aveugle avant.

Maintenant, on a une vision globale, on sait où on veut aller et comment y aller.

Après avoir compris comment réaliser un bilan carbone en faisant le premier, nous avons pu gagner beaucoup de temps sur la collecte des données nécessaires pour les 3 suivants, passant de 2 semaines de travail pour le premier à 2-3 jours pour le quatrième.

L’accompagnement de notre expert carbone Matthias est également appréciable, en plus d’un bon relationnel, il est toujours disponible, prêt à aider et à répondre à nos questions quand nécessaire. Il nous a fait des recommandations d’actions pertinentes et nous donne des conseils utiles pour les mettre en place.

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Quels sont les principaux enseignements de votre bilan carbone ?

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Avoir fait un premier bilan a permis de mieux comprendre l’impact de notre activité en termes d'émissions, avoir une vision globale et d’établir une vraie stratégie.

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Les résultats du bilan carbone nous ont surpris : on se doutait que la majorité de nos émissions viendrait de l’achat des produits que l’on revend. On ne se doutait pas qu’ils composaient près de 90% de notre impact !

À la lumière du bilan carbone, on a recentré notre énergie sur les actions qui ont le plus gros potentiel de réduction, en se concentrant forcément sur nos achats : retravailler l’offre, proposer de nouveaux produits et services moins carbonés, etc.

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Je connaissais la plupart des actions qu’on a sélectionnées dans notre plan d’action. Ce que nous a apporté le bilan carbone, ce sont des chiffres pour pouvoir les prioriser et concentrer nos efforts sur les plus efficaces.

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Un exemple tout simple : je me demandais quoi choisir entre un sèche-main électrique et l’essuyage papier. Je pensais que l’impact du sèche-main électrique, malgré sa fabrication, serait plus faible sur plusieurs années que de consommer des dizaines bobines de papier par an. Pourtant en chiffrant l’impact le verdict est sans appel, les bobines papier sont moins émissives même sur plusieurs années.

Quels objectifs de réduction d’impact ont été fixés ?

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Nos objectifs sont alignés sur les recommandations des Science-Based Targets (SBT) : une réduction annuelle de 7% de notre intensité carbone économique jusqu’en 2030.

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Nous avons largement atteint l’objectif en 2020 avec une diminution de 20% de notre intensité carbone économique, aidée forcément par la crise sanitaire.

Le rebond a été mécaniquement visible en 2021, mais maîtrisé : si on regarde entre 2019 et 2021 notre intensité carbone a diminué de 26% soit une réduction annuelle moyenne de 13% supérieure à notre objectif 7%.

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Nous attendons maintenant le résultat de notre empreinte carbone 2022 pour voir si les actions mises en place ont porté leurs fruits et ajuster notre plan d’action en conséquence.

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La démarche climat vous permet-elle d’atteindre vos autres objectifs initiaux ?

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En interne, les objectifs sont remplis : toute l’équipe est au fait de la démarche, de l’ambition et les rôles sont bien définis.

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Au niveau de l’impact sur la marque employeur, c'est dur de tracer l’impact de notre démarche RSE, ce que je peux dire d'expérience, c'est que pour un recrutement récent, 9 candidat.e.s sur 10 ont parlé de notre démarche RSE, parce que bien mise en avant sur notre site et dans nos documents.

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Je pense qu’il y a un impact sur le nombre et la qualité des personnes qui candidatent, d’autant plus sur les postes juniors, les jeunes semblant plus sensibles encore à ces enjeux.

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Quelles sont les prochaines étapes de votre plan d’action ?

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On a établi un plan d’action annuel que je coordonne, dans lequel chaque action est pilotée par un groupe de 2 à 3 personnes.

Nous avons commencé par les actions les plus simples et évidentes pour roder la machine : fournitures, énergie, déchets ou encore cadeaux clients.

Cette année, nous continuons dans cette lancée en nous attaquant aussi à des actions plus techniques et structurelles, comme développer un nouveau catalogue de produits bas-carbone pour proposer des options plus durables aux produits référencés dans notre catalogue classique.

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Inciter nos clients à privilégier ces options est vertueux pour notre propre bilan carbone en diminuant l’impact de nos intrants, comme nous sélectionnons des produits éco-conçus qui ont une empreinte carbone plus basse que leur équivalent classique.

Cela réduit aussi directement le bilan carbone ne nos clients pour la même raison : tout le monde y gagne !

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